(1958-) Essayiste

"Aujourd'hui, prétendre qu'il serait antisémite de s'étonner dans une république, une démocratie - c'est à dire le pouvoir du peuple et du plus grand nombre - de s'étonner de cet incroyable pouvoir du CRIF, c'est à dire de cette minorité organisée, ça ne fait pas de moi un antisémite. Ou alors c'est qu'il faut changer la définition de l'antisémitisme" (Interview ERTV, 2 juin 2015)

"Pour moi l'antisémitisme c'est quelqu'un qui dit: "pour des raisons raciales un juif est, quoi qu'il veuille ou quoi qu'il fasse, un type qui est voué à une certaine pratique, une certaine vision du monde". Pour moi ça ça serait l'antisémitisme" (Interview ERTV, 2 juin 2015)

"Quand je dis "je suis National Socialiste", c'est de l'humour" (Citation Alain Soral, Interview ERTV, 2 juin 2015)

(1942-) Essayiste et historien Français

"Quand on va vers une religion, bien souvent, c'est pour un accueil, c'est pour trouver des bras qui s'ouvrent. J'ai tâté un peu du catéchuménat: ce n'était pas possible. Le niveau des exigences qui m'étaient opposées, notamment en ce qui concernait ma vie privée, était aussi élevé que si j'avais demandé à entrer dans un ordre!" (Revue des deux mondes, décembre 2013)

Economiste indien, prix Nobel d'économie 1998

"Malgré le poids de la religion, l'Inde possède la plus vieille tradition d'athéisme, et le plus grand corpus de littérature athée. Elle est le berceau du bouddhisme, qui est un agnosticisme" (Interview 2005, Le Nouvel Observateur, Les essentiels, 2013)

(1868-1948) Intellectuel juif attiré par le christianisme

"À moins d’une âme chrétienne, on n’est pas tout à fait de France, ni vraiment homme en effet" (Dernières volontés)

(1688-1772) Scientifique et théologien suédois

"Le ciel est un très grand homme" (Emanuel Swedenborg, cité dans Green, Vers l'invisible)

  
« L’islamisme, le salafisme, le djihadisme, appelez-les comme vous voudrez, c’est exactement la même démarche que le puritanisme luthérien. L’ennemi numéro un, l’adversaire irréconciliable des islamistes, c’est l’islam de toujours, soit presque tous les musulmans» (Causeur n°6, octobre 2013)

« Depuis treize siècles, l’antagonisme Islam/Chrétienté n’a pas eu un jour de répit. Jusqu’au début du XXe siècle, on ne disait pas "Occident" mais "Chrétienté". Dès qu’ils sont sortis de la péninsule arabique en 632, pour se lancer à la conquête des terres émergées, les Arabes se sont heurtés aux Grecs byzantins. En Egypte, au Maghreb, en Espagne, en Hongrie jusqu’aux potes de Vienne, toujours et toujours jusqu’au 11 septembre, islam contre chrétiens. Les deux mondes ont toujours été séparés par un rideau de mépris et d’armées. Voilà qu’aujourd’hui ils se côtoient, parfois se fondent enFrance, premier pays musulman d’Occident» (Causeur n°6, octobre 2013)

Publicitaire, consultant chez Havas (1934-)

"Plus le catholicisme, hélas, s'abaisse dans notre pays, plus l'islam monte" (BFM TV, 15 juin 2015)

"La France elle n'appartient pas à tout le monde; elle appartient aux Français d'abord, et à ceux qui font l'effort de respecter nos règles, notre langue, notre culture" (BFM TV, 15 juin 2015)

"Tous les ingrédients étaient réunis dans mon enfance pour faire de moi un grand croyant ! Ma mère, d’origine protestante, vivait sa foi dans les deux confessions et m’emmenait aussi bien au temple qu’à l’église, où, comme je vous l’ai dit, j’étais servant de messe. Et puis, il y a eu cet épisode malheureux de l’internat chez les Jésuites à Montpellier. Là, c’était trop ! Levés tous les matins à 6 heures pour la messe, on n’avait pas le droit de parler dans les dortoirs, et au réfectoire, on nous lisait l’Ancien Testament ! Pour moi, c’était “Prison Break”, et c’est de là qu’est né mon instinct rebelle. Après l’internat, tout ce que j’ai fait, je l’ai fait contre" (Interview, Le messager de St Antoine, Janvier 2007)

"Je respecte beaucoup la foi catholique, je sais qu’elle permet à certains de déplacer des montagnes…" (Citation Jacques Séguéla, Interview, Le messager de St Antoine, Janvier 2007)

"Pour moi, Dieu, ce sont les hommes. Je crois aux forces de l’esprit, à une force supérieure qui n’aurait pas d’autres pouvoirs que celui de la création. Mais je ne crois ni en l’Incarnation, ni en la Résurrection… Pour moi la mort, c’est un point final" (Interview, Le messager de St Antoine, Janvier 2007) 

"S’il fallait recommencer une vie, et si j’avais le choix entre être croyant et être athée, je choisirais croyant, sans hésiter. (...) Mais par lâcheté, plus que par peur, je préfère me préserver en restant spectateur" (Interview Jacques Séguéla, Le messager de St Antoine, Janvier 2007)

(1905-1980) Philosophe français

"La métaphysique n'est pas une discussion stérile sur des notions abstraites qui échappent à l'expérience, c'est un effort vivant pour embrasser du dedans la condition humaine dans sa totalité" (Situations II, Gallimard, p. 251)

"Une femme qui se voile devient pour les autres musulmanes une leçon de morale ambulante qui peut ouvrir la voie à l'exercice, sur ces dernières, d'une pression de leur entourage; d'où la prolifération des voiles que l'on observe. Le voile n'est donc pas neutre et peut se muer en instrument d'amputatio de liberté pour un certain nombre de femmes" (Figaro Vox, 29/10/2014)

"Je crois qu'il n'y a pas de foi avant le christianisme" (KTO 24/01/2005)

"Dans l'Evangile on montre qu'une vie réussie c'est une vie ratée " (KTO 24/01/2005)

"Saint Paul fait exister l'homme par son identité, il invente je crois le "je" moderne" (KTO 24/01/2005)

"Le modèle de la Sainte Famille permet de comprendre les évolutions modernes autour de la famille et de les bénir. Aujourd’hui, on dit souvent qu’un fossé se creuse entre l’Église et la société autour des questions familiales. Pour ma part, je constate que ce fossé est déjà comblé depuis deux millénaires" (La Croix, 10/10/12)

"Est-ce que réellement vous croyez qu'il y a une religion dans le monde qui prononce plus que le chistianisme le mot "corps"? Le mot "incarnation", le mot "Corps glorieux", le mot "transubstantiation"? (...) Il n'y a pas de religion qui soit plus incarnée que le christianisme. Comment pouvez-vous imaginer que le christianisme est contre le corps?" (KTO 24/01/2005)

"Les morales anciennes étaient des exercices gymnastiques pour supporter la douleur; parce que la douleur était quotidienne, parce que la douleur était terrible. (...) Elles nous paraissent doloristes aujourd'hui parce que la douleur aujourd'hui a disparu. C'est un effet d'ignorance de l'histoire" (KTO 24/01/2005)

"Si il y a d'un côté la certitude absolue et de l'autre côté le doute absolue, la foi c'est une espèce de frémissement, de vibration entre ces deux pôles; c'est-à-dire une sorte de contingence un peu affolée entre la certitude que Dieu existe ou la certitude qu'il n'existe pas" (KTO 24/01/2005)

Journaliste franco-algérien (1967-)

"Dans les pays dits "arabo-musulmans", pour reconnaître la souffrance de l'autre, on exige que la sienne soit reconnue d'abord. Dans ces pays, l'humanisme reste généralement une notion vague et la surenchère victimaire est une ligne de conduite. Dans ces pays, une large partir de la population, dirigée le plus souvent par des régimes illégitimes, n'aime pas le juif" (Huffingtonpost, 23 avril 2015)

"Non ! On ne devient pas égorgeur parce que ses grands-parents ont vécu la colonisation, ses parents le racisme et soi-même les discriminations. On ne devient pas égorgeur parce que les démocraties seraient coupables du passé qui est le leur. On devient terroriste islamiste lorsqu'on se laisse embrigader dans un mouvement haineux, fasciste et totalitaire qui offre à ses adeptes les mécanismes de rationalisation de la barbarie. En substance, si l'on devait reprocher quelque chose aux démocraties, c'est leur incapacité à doter tous les citoyens, dès leur plus jeune âge, d'un véritable esprit critique" (Huffington post, 21 novembre 2014)

« Le code religieux sert exclusivement à mettre en texte une tension existentielle rageuse, liée à des conditions sociales, et qui fait pression pour se décharger » (La folie de Dieu)

« Les dialogues interreligieux ne produiraient de résultats que si, à leur suite, toute religion organisée balayait devant sa porte apocalyptique » (La folie de Dieu)

« Là où s’achève l’histoire de la religion débute l’histoire du design» (Essai d’intoxication volontaire)

« Ce que l’on appelle aujourd’hui la « mondialisation », ou plutôt son stade terrestre, n’est pas dissociable du chemin paradoxal du christianisme dans l’ouverture de la modernité » (La folie de Dieu)

« La libération chrétienne, la rédemption, c’est-à-dire le rachat, est une métaphore commerciale qui provient du marché aux esclaves antique ; elle implique l’idée que le mal est un marchand d’esclaves que le bon acheteur peut forcer à céder sa marchandise. Les rédempteurs, toutefois, ne s’occupent plus seulement de déchaîner les autres, mais aussi de les rattacher» (Essai d'intoxication volontaire)
 

"Pour moi, l'athéisme c'est la vie, et la religion c'est la mort" (Philippe Sollers, Le nouveau magazine littéraire, juil-août 2018)

"Mais il n'y a rien à faire, le catholicisme reste pour moi la voie royale" (Philippe Sollers, Le Monde des religions, mai-juin, 2006)

"Je suis indigné par le fait que la sainte Trinité ne soit pas plus étudiée. Elle assouplit un peu le moohéisme, lui permet de respirer, de renouer avec les dieux, et surtout les déesses grecques, dont nous sommes orphelins. Il y a là quelque chose d'extraordinaire et de logique qui a nourri des générations d'artistes" (Philippe Sollers, Le nouveau magazine littéraire, juil-août 2018)

"Toute parole un peu sensée ronge cette illusion névrotique qu'est la religion" (Philippe Sollers, Le nouveau magazine litéraire, juil-août 2018)

"Je suis un athée sexuel" (Philippe Sollers, Le Monde des religions, mai-juin 2006)

Citations Philippe Sollers. Religion.