(1868-1952) Penseur Français nationaliste antisémite

"Je n'abandonnerai pas la suite éclairée des Pères, des conciles et des papes, et de tous les grands hommes de l'élite moderne, pour faire confiance aux écritures de quatre juifs obscurs (les auteurs des Evangiles)" (Première préface au Chemin de Paradis, 1894)

« Je pense que l’Europe est métachrétienne » (Le Monde, 02/01/2008)

« C’est la nature qui est créatrice, et c’est nous qui avons créé Dieu » (Mon chemin)
 

"Un mythe ne sait pas qu'il est un mythe, il se prend pour une réalité" (Le monde des religions, 21 mars 2012)

"Le bouddhisme a bien compris que les divinités sont des réalités secondaires. Le monothéisme met l'accent sur l'unité alors que le polythéisme met l'accent sur la diversité. L'un et l'autre ont leur vérité mais les sociétés polythéistes sont plus tolérantes, plus humaines" (Le monde des religions, 21 mars 2012)

"Pour moi l'islam comme le christianisme a produit dans l'histoire le meilleur et le pire, encore que, dans le passé, c'esst le christianisme qui ait manifesté la pire intolérance" (L'Obs, 9 novembre 2017)

           
« Le Coran n’explique pas plus Al-Qaïda que la Bible n’explique l’IRA» (L’écoute du ciel)

« Il faut aussi se refuser à comparer le pire d’une tradition avec le meilleur d’une autre. Ainsi on ne devrait pas mettre face à face le message de paix du Dalaï-Lama avec l’Inquisition catholique, ou inversement la charité d’une mère Teresa à l’absence de préoccupation caritative et sociale de nombreux moines bouddhistes (…). Mais si l’on tente de les comparer, mettons en rapport les sommets avec les sommets et les égarements avec les égarements» (L’écoute du ciel)

« Il semble qu’en France, il ne soit possible de parler de religion qu’en ayant d’abord affirmé qu’on n’y croyait pas et  que l’on  n’y jette qu’un regard distant, neutre et historique. Cette attitude dominante nous condamne à ne rien comprendre à ce qui tisse les sociétés humaines» (Fabrice Midal, L’écoute du ciel)

« La violence qu’a exercée l’institution catholique pendant des siècles n’a été limitée que tardivement. Et non parce que cette institution avait pris conscience de s’être égarée mais parce qu’elle n’avait plus les moyens de sa domination. La séparation de l’Eglise et de l’Etat, survenue en France en 1905, lui a enlevé le "bras séculier" sur lequel elle s’appuyait pour faire périr les hérétiques. C’est lorsque l’Etat laïc s’est imposé que la violence religieuse a pu être jugulée» (Fabrice Midal, L’écoute du ciel)

(1910-1976) Grand scientifique français, athée

"L'Univers n'était pas gros de la vie, ni de la biosphère de l'homme. Notre numéro est sorti au jeu de Monte-Carlo" Le hasard et la nécessité, 1970)

"Le destin s'écrit à mesure qu'il s'accomplit, pas avant" (Le hasard et la nécessité)

(1920-2013) Journaliste français

« l’hérésie du XXe siècle ne se fonde pas sur une fausse conception des rapports de la nature et de la grâce, elle se fonde sur une méconnaissance radicale de l’ordre naturel, entraînant une méconnaissance égale de l’ordre surnaturel » (L'hérésie du XXe siècle)

Philosophe chrétien

"Quand le monde contredit le catholicisme, il a encore besoin de lui pour ne pas seulement énoncer des banalités ; le monde n’aurait peut-être même pas conscience de ses innovations et de ses dérives, si le catholicisme n’était là, avec encore assez de courage pour lui donner mauvaise conscience" (Communio, X, Sept-Déc 1985)

"Certains catholiques et autres croyants conservateurs donnent souvent l’impression de penser que Dieu a beaucoup de chance qu’ils soient là pour le défendre et que, s’il fallait laisser Dieu défendre sa cause tout seul, visiblement il n’y parviendrait pas" (La rigueur des choses)

"Les religions n'attestent leur grandeur qu'en supportant - mieux, en s'imposant à elles-mêmes - l'épreuve de la critique, en se testant elles-mêmes sur leur validité proprement religieuse. Les religions qui ne le font pas disparaissent ou se dégradent en idéologie" (Le Point, 15 janvier 2015)

"Il est bien sûr indispensable de ne pas faire d'amalgame ni de stigmatisation. Mais nous devons plus aux musulmans: nous leur devons de dire la difficulté. Et, si possible, de les aider à l'affronter" (Le Point, 15 janvier 2015)

"Notre Dieu se révèle comme la raison profonde, toujours. Et il n'outrepasse notre compréhension qu'au nom d'une raison plus exigeante" (Jean-Luc Marion, Le croire pour le voir)

"La raison spéculative ne signifie point une raison délirante, qui voudrait parler de ce qu'elle ignore, mais une raison qui sait se critiquer pour finir par admettre l'ampleur et les dimensions de ce qu'elle peut (et donc doit) refléter en un miroir, parfois obscur" (Jean-Luc Marion, Le croire pour le voir)

"Nous sommes rationalistes par le baptême" (Le croire pour le voir)

"L'intelligence devient, aujourd'hui, un devoir de charité" (Le croire pour le voir)

"Dieu n'a jamais demandé à personne d'aller se déguiser en Afghan pour être un bon musulman" (RTL, 25 novembre 2017)

"L'islamisme politique, c'est comme la mort; c'est une expérience qu'on ne fait qu'une fois" (BFM tv, 17 novembre 2017)

"Où la religion a dit qu'il fallait aller prier dans la rue, qui est sale et dégoûtante?" (BFM tv, 17 novembre 2017)

« Dire "l'islam" comme dire "le catholicisme", ça ne veut rien dire, parce qu’à partir du moment où vous essentialisez… Essentialiser, c’est la démission de la pensée» (Hondelatte dimanche, 17 février 2013)

(1689-1755)

"Les lois humaines statuent sur le bien; la religion sur le meilleur" (De l'esprit des lois)

"La force principale de la religion vient de ce qu'on la croit; la force des lois humaines vient de ce qu'on les craint" (De l'esprit des lois)

"Les religions les plus proches sont toujours les pires ennemies" (Les lettres persanes)

"Les juifs se regardent donc comme la source de toute sainteté... ils nous regardent comme des hérétiques qui ont changé la loi ou plutôt comme des juifs rebelles" (Les lettres persanes)

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«Au nom de l’universalisme, on a trop longtemps eu tendance à nier le rôle de la religion dans la société française. L’Etat a fait de l’Islam – deuxième religion de France – un culte discriminé» (Rue 89, 22/07/2013)
 

(1949-) Philosophe

"Les sociétés européennes ont un principe de cohésion faible; les sociétés musulmanes ont un principe de liberté faible" (Situation de la France, 2015)

"Traquer l'antisémitisme relève du même anachronisme que mettre sa foi dans la laïcité. Nous sommes très largement sortis du monde politique et moral dans lequel ces termes avaient un sens assez nettement déterminé" (Situation de la France, 2015)

"Les musulmans ont tendance à rester sur leur quant-à-soi, gardant une position purement défensive et n’intervenant dans l’espace public que pour leurs affaires propres. Et pour se plaindre de l’«islamophobie». Du côté des non-musulmans, on ne sait parler que le langage de la laïcité" (Libération, 23 octobre 2015)

« Vient un monde où on ne peut que donner raison à Ben Laden, pour peu qu’il ne soit pas une fiction américaine ou islamiste. Je comprends qu’on déclare la guerre à l’Occident, lequel n’est plus une civilisation mais une idéalisation cynique de la démocratie, c’est-à-dire le contraire de toute vie spirituelle, de toute mémoire féconde : une puissance mortifère. Tout en haïssant l’islamisme, j’abhorre à peu près les mêmes choses que lui » (L’opprobre)

« Si l’on excepte le moment dialectique de l’Empire Ottoman (…) depuis le VIIe siècle, l’islam ne fait que détruire les sociétés où il s’implante, et aujourd’hui plus que jamais, parce que, ayant digéré McDonald’s, Disney et Microsoft, il rencontre un vide spirituel sidéral. Il ne nous est acceptable que par ses femmes et ses mystiques – transactions qui ont lieu dans le secret des chambres ou de l’esprit, et qui m’empêchent de voir cet autre comme l’ennemi absolu » (L’opprobre)
 

« Je regrette, mais Mahomet, c’est pas un prophète sympathique. Le Christ quand il plaide pour l’amour ça me parle plus qu’un type qui fait la guerre et qui tue à peu près dans la deuxième partie de sa vie bon nombre de gens» (Hondelatte dimanche, 17 février 2013)

« Honnêtement il vaut mieux être une femme dans une société catholique qu’une femme dans une société musulmane, enfin ça saute aux yeux quand même» (Hondelatte dimanche, 17 février 2013)

Journaliste et réalisateur (1946-)

"Je suis croyant. Dieu est pour moi un être personnel qui veille sur les vivants et les morts. La foi bricolée qui est la mienne – entre le culte des ancêtres et un judaïsme revisité – me fait tenir droit, même si parfois ma vie se déhanche…" (Psychologies.com, Février 2012)

"Grâce notamment à la franc-maçonnerie, dont j’ai été membre pendant vingt ans j’appartenais à une loge spiritualiste où la question de la présence de Dieu était centrale. Je suis aujourd’hui un juif non pratiquant. Je n’aime pas beaucoup les synagogues lorsqu’elles sont solennelles, les églises écrasantes. J’ai la conviction que le seul temple où Dieu habite vraiment, c’est moi, c’est vous, c’est l’homme…" (Psychologies.com, Février 2012)

"Nous voudrions, je voudrais que, pour une fois, on cesse de marcher sur des oeufs avec vous, chers amis musulmans français. On vous épargne trop, je trouve. Je vous le dis franchement. On a trop peur d'être pris (par vous) pour des racistes. Alors on n'ose pas. On s'excuse" (Le Point, 15 janvier 2015)

"Je n'ai pas, chers amis musulmans français, à vous traiter plus mal que les autres. Je n'ai, par conséquent, pas à vous traiter mieux non plus. Alors, amis musulmans de France, je rêve que vous sortiez de votre mutisme relatif, mais somme toute réel, dans lequel vous êtes généralement blottis aux heures les plus noires du terrorisme salafiste, islamiste" (Le Point, 15 janvier 2015)

(1944-) Philosophe Français

"L'islam refuse toute interprétation du dogme depuis le XIe siècle" (Le Monde, 3 avril 2016)

"Quand on ouvre les yeux, on est forcé de reconnaître que l'islam n'est pas compatible avec la démocratie" (Le Monde, 3 avril 2016)