Abdellah Tourabi
Directeur de TelQuel
"Notre refus de voir cette vérité en face, de reconnaître la part de violence dans l’islam et de vouloir la dépasser nous entraîne dans une spirale d’hypocrisie et de déni de réalité." (TelQuel, 20 novembre 2015)
Cheikh Sayyid Tantawi
« L'islam est une religion de vérité et de liberté. Chaque personne est libre de son choix et peut se convertir à une autre religion si elle le veut » (Entretien L’Humanité, 12/02/1998)
« On ne peut utiliser la force contre personne pour des raisons religieuses. Le Coran l'interdit formellement » (Entretien L’Humanité, 12/02/1998)
« Le fanatisme est le résultat d’une méconnaissance de l’islam. Il est le fait d’esprits étroits et le résultat d’un mauvais enseignement de l’islam » (Entretien L’Humanité, 12/02/1998)
Dâwud At Tâ’î
« Fais ton jeûne de ce monde, fais ton déjeuner de la mort et fuis les hommes comme tu fuirais des bêtes de proie » (Risâlah)
Hidayet Tuksal
théologienne et féministe turque
« Ce n'est pas notre religion qu'il faut remettre en question, c'est notre pratique religieuse » (Projection du discours misogyne dans la tradition islamique)
« Prétendre trouver dans le Coran une approche contemporaine de l'égalité des sexes serait illusoire. Les versets avaient pour but d'améliorer le sort des femmes de ce temps. C'est parce que j'ai trouvé cette souplesse dans le Livre saint que je continue à être musulmane » (Projection du discours misogyne dans la tradition islamique)
Mahmoud Mohamed Taha
Penseur musulman reformiste soudanais
« En Islam, l’individu – homme ou femme – est un but en soi. Tout le reste, Coran et religion compris, n’est qu’un moyen destiné à servir ce but » (Un islam à vocation libératrice)
« Le principe fondateur de l’Islam est la liberté pour la femme de fréquenter la vie publique sans voile. L’objectif de l’Islam est la chasteté conjugale volontaire des hommes et des femmes qui émane donc de l’intérieur et qui ne s’impose ni par des portes cadenassées, ni par des vêtements flous » (Un islam à vocation libératrice)
« L’Islam est une méthode d’ascension vers la servitude. Le Coran est le Livre qui guide l’homme le long de cet itinéraire » (Un islam à vocation libératrice)
« Du fait même de son caractère suprême, l’Islam ne fut jamais, jusqu’à présent, embrassé par aucune communauté » (Un islam à vocation libératrice)
« L’échec de la civilisation occidentale repose sur le fait que son progrès matériel et technique ne s’est pas doublé d’un progrès moral qui aurait pu réajuster les valeurs et confiner la machine à la place qui est la sienne : celle où elle sert l’homme au lieu de l’asservir» (Un islam à vocation libératrice)
Mohamed Talbi
« L’islam permet aujourd’hui d’assassiner pour délit d’opinion. C’est inacceptable » (Plaidoyer pour un islam moderne)
« La dépénalisation de l’adultère, dans les sociétés occidentales, n’est-elle pas une polygamie qui ne veut pas dire son nom ?» (Plaidoyer pour un islam moderne)
Ousmane Timera
Musulman réformiste
"Qu'est-ce qui t'empêches de croire que les juifs et les chrétiens vont aller au Paradis? Pourquoi tu veux qu'ils aillent en Enfer? Parce que t'as communautarisé l'islam, t'as fait une OPA sur Dieu!" (Entretien à Draveil, 21 juin 2015)
"L'islam a brisé l'opposition qu'il y avait entre Orient et Occident" (Entretien à Draveil, 21 juin 2015)
Rifa'a Tahtawi
« Il m’est apparu, après avoir contemplé les mœurs des Français et leurs conditions politiques, qu’ils ressemblent plutôt aux Arabes qu’aux Turcs ou aux autres races. Ce sont des notions comme l’honneur, la liberté et la fierté qui constituent leurs plus étroites affinités » (L’Or de Paris, 1831)
« Français et Arabes ont en commun – sur le plan de l’honneur – leur conception de la vaillance, leur franche expression de la vérité ainsi que d’autres traits de la perfection morale. L’honneur implique la dignité ; et l’infamie chez eux, en effet, est peu fréquente» (L’Or de Paris, 1831)
« Les sauvages du pays du Soudan. Toujours pareils aux bêtes errantes, ils ne distinguent pas le licite de l’illicite, ne lisent ni n’écrivent » (L’Or de Paris, 1831)
« La plupart des Français ne relèvent du christianisme que par le nom ; ils n’embrassent de leur religion ni la foi ni le zèle» (L’Or de Paris, 1831)