« Les sciences, bien que nombreuses et fort répandues, sont en réalité un océan dont on ne peut sonder le fond, une montagne dont on ne peut atteindre le sommet. C’est pour cela qu’il restera toujours, génération après génération, de nouvelles portes à ouvrir» (Itqân, I, 3)

« L’islam dit, à partir d’une conception du monde philosophique et scientifique, que tous les hommes sont égaux et non pas qu’ils doivent être égaux (Occident) ; autrement dit, l’égalité est un fait naturel et scientifique et non une espérance morale, une aspiration sentimentale » (Histoire et destinée)

« La religion qui, originellement, portait un mouvement révolutionnaire, une pensée neuve et un projet original, devient dans le cadre rigide et domestique de l’ordre clérical porteur d’un esprit conservateur, sclérosé ; elle se fait le défenseur de la répression, de l’immobilisme, du passé ; elle a peur de l’avenir » (Histoire et destinée)

« Le christianisme était au début un mouvement dynamique mais, après son accès au pouvoir, il ne lui resta plus qu’un squelette rigide et inerte appelé organisation ecclésiastique et système papal » (Histoire et destinée)

« Dès l’époque abbasside – en officialisant les écoles hanéfite, hanbalite, shaféite, malékite et en s’opposant aux écoles ou opinions divergentes – la base du centralisme clérical fut établie de façon officielle ; la conséquence en fut sinistre et désastreuse puisque la pensée fut réprimée et l’esprit de l’ijtihad anéanti ; de l’histoire de l’islam, le dynamisme et la libre pensée disparurent » (Histoire et destinée)
 

Ecrivain algérien athée, de cuture musulmane

« Au nom de la tolérance et de l’antiracisme, de la lutte contre la xénophobie et l’islamophobie, ils (les islamistes) mènent une stratégie de désarmement intellectuel et mental de la partie adverse » (Valeurs actuelles, 04/07/2012)

« Les lois françaises et européennes sont telles – notamment sur l’islamophobie – qu’elles interdisent toute critique, au nom de la tolérance. C’est aberrant. Le système que l’on veut défendre se retourne contre nous et nous condamne » (Valeurs actuelles, 04/07/2012)

« (L’islam) c’est le problème de l’Algérie. Arrivé d’une manière totalitaire, renforcé ensuite par le panarabisme et la décolonisation, il a tout écrasé dans la culture du pays. L’autre gros problème est l’arabisation, qui nous a découplés de notre véritable histoire, de nos racines méditerranéennes » (Valeurs actuelles, 04/07/2012)

"Le temps des Arabes est en toute vraisemblance historiquement fini. Depuis les indépendances, ils n'ont même pas su vivre sur la rente royale (pétrole, soleil, tourisme...) que la nature et l'histoire leur ont offerte en abondance" (Marianne, 31 octobre 2015)

"Le fait de généraliser participe de la pédagogie, c'est dire aux tolérants : tâchez de ne pas tomber dans le vertige du fanatisme, restez dans la foi, elle est individuelle, silencieuse et humble, ne laissez pas la croyance des foules et ses mots d'ordre brutaux la dominer" (Marianne, 31 octobre 2015)

Directeur de l’institut théologique Al Ghazali de la Grande Mosquée de Paris

« Les bombardements à Gaza ont malheureusement détruit les ponts de l’amitié entre juifs et musulmans en France» (Saphirnews.com, entretien 17/01/2009)

« Le dogme c'est bien, mais à un moment il faut s'adapter à la société » (L’Express, 27/03/2009)

« La vie est sacrée. Si un homme ou une femme courent un danger, ils doivent prendre leurs précautions. L'usage du préservatif est indiqué pour lutter contre les maladies vénériennes. Il vaut mieux prévenir que guérir » (L’Express, 27/03/2009)
 

« On ne réforme pas une nation par un projet, ni par un système de gouvernance, ni par un quelconque moyen de réforme. Une nation reprend vie lorsque chacun des individus qui la composent devient la preuve, de par le mouvement de son esprit, que la vie qu’il mène est l’affirmation de sa propre existence. Or l’existence d’un être ne s’affirme que dans sa capacité à préserver sa personnalité. » (Le jour de la Résurrection)

Féministe d’origine syrienne, devenue athée

« Nous, en tant que musulmans, avons été pris en otage de notre système de croyance depuis trop de siècles. Nous avons été otages de notre propre prison » (ITW)

« Les musulmans sont ceux qui ont entamé le choc des civilisations. (…) Quand les musulmans divisèrent les peuples en musulmans et non-musulmans, et appelèrent à combattre les autres jusqu’à ce qu’ils partagent leurs croyances, ils déclenchèrent ce choc et débutèrent cette guerre » (Interview duplex, Memri TV, 2006)

« Seuls les musulmans défendent leurs croyances en brûlant des églises, en tuant des gens, et en détruisant des ambassades» (Interview, Memri TV, 2006)

« Les vraies armes de destruction massive, ce sont les enseignements des écoles des pays islamiques » (In Le Monde, 05/04/2006)

« Le langage de l’Islam est négatif, c’est un langage de mort, rempli de colère, de haine et de racisme »  (Infolive TV 2008)

« Le problème avec les musulmans est qu’ils ne font pas la différence entre leur prophète et leurs propres nombrils » (Infolive TV 2008/ Trad. milkipress)
 

« L'islam fait peur, l'islam contient en lui un germe agressif, l'islam est intolérant, c'est un fonds de commerce que l'Histoire n'a jamais remis en cause parce qu'il est tout simplement plus commode de relever les trains qui ne sont pas à l'heure » (Entretien, Le Figaro, 25/01/2013)

« L’indication d’une sortie du religieux s’est faite dans la parole coranique si l’on ose délivrer cette parole de sa capture dans la Vulgate» (L’arrivant du soir)

« La culture française vous encercle, vous enferme dans un cursus où la seule universalité c’est la France » (Entretien Arte, Permis de penser, 2005)

« L'islam est un monothéisme comme un autre qui coexiste sans problème avec les autres » (Entretien, Le Figaro, 25/01/2013)

« L’imam n’est rien ; l’imam c’est tout simplement un personnage protocolaire, un personnage de théâtre. Il doit diriger la prière. (…) Il n’y a rien de plus démocratique que l’institution de l’imamat, elle est révocable à chaque prière de la journée » (Entretien Arte, Permis de penser, 2005)

« L’islam, puisqu’il a aboli l’Eglise, puisqu’il met l’individu seul devant la Divinité, devant son salut, devant le risque de son salut, il est déjà congénitalement laïc » (Entretien Arte, Permis de penser, 2005)