Abu Hanîfah
"La divergence d'opinions dans la communauté est une marque de la miséricorde divine" (Al-Fiqh al-Akbar I)
Al Hallaj
« Quand l’amant arrive au plein élan de la générosité, et qu’il oublie l’Invoqué à force d’invocations, alors on a réalisé ce que la passion rend évident : prier devient, pour les sages, de l’impiété » (Diwan, Muqatta’a 20)
« Il y a quatre consonnes dont mon cœur est épris éperdument, et où s’abîment mes pensées et ma réflexion : un A, qui attire les créatures vers l’acte créateur ; un L, qui m’inflige le blâme que je mérite, un autre L, qui me blâme encore plus ; enfin un H, qui me fait divaguer ; as-tu compris ? » (Diwan, Muqatta’a 27)
« J’ai réfléchi sur les dénominations confessionnelles, faisant effort pour les comprendre, et je les considère comme un Principe unique à ramifications nombreuses. Ne demande donc pas à un homme d’adopter telle dénomination confessionnelle, car cela l’écarterait du Principe fondamental, et certes, c’est ce Principe Lui-même qui doit venir le chercher » (Diwan, Muqatta’a 50)
Ibn al Haddad
Poète musulman du XIe siècle
« Parmi toutes les chrétiennes, il est une Samaritaine qui est mienne ; / Cependant ma foi musulmane l’empêche de se rapprocher de moi / Elle professe le dogme de la Trinité, mais Dieu n’en a pas moins unifié sa beauté / tandis qu’en mon cœur, de son fait, tristesse et passion se sont unies. / Dans les plis de son voile noir, elle est toute beauté : / On dirait, rassemblées, la lune pleine, la nuit et l’obscurité » (Diwan, n°52)
Ibn Hazm
« Celui qui se dépense pour les vanités du monde est semblable à celui qui vend une hyacinthe pour des cailloux » (Kitab al-ahlaq wa-l-Siyar)
« Critiquer un ami, c’est fondre un lingot : il s’épure ou disparaît » (Kitab al-ahlaq wa-l-Siyar)
« Celui qui nuit aux siens et à ses voisins est plus vil qu’eux. Celui qui leur rend le mal qu’ils lui font est leur semblable. Celui qui ne leur rend point le mal qu’ils lui font est leur seigneur, le meilleur et le plus vertueux d’entre eux » (Kitab al-ahlaq wa-l-Siyar)
« La faute d’un seul, dans la conduite des affaires, vaut mieux qu’une juste politique suivie par l’ensemble des musulmans, s’ils ne sont point groupés sous l’autorité d’un seul homme : car la faute de l’individu peut être réparée alors que les vues justes de l’ensemble des musulmans les incitent à persévérer en cas d’erreur dans la négligence, ce qui les perdrait » (Kitab al-ahlaq wa-l-Siyar)
« Attenter à l’honneur conjugal d’un homme est pire que d’attenter à sa vie » (Kitab al-ahlaq wa-l-Siyar)
« Mieux vaut pécher par trop de fermeté que par trop de mollesse » (Kitab al-ahlaq wa-l-Siyar)
Imam Rachid abou Houdeyfa (Rachid Eljay)
Imam français
(il s'est détourné des prêches salafistes en 2015)
"Ceux qui aiment la musique, c'est ceux qui aimeraient bien quelque part être transformés en singes et en porcs" (Prêche aux enfants à la mosquée Sunna de Brest, 2014)
"Le Hijab c'est la pudeur de la femme, et sans pudeur la femme n'a pas d'honneur" (Citation Rachid abou Houdeyfa, Conférence Hijab et honneur)
"Le bon musulman, il se doit d'obéir à son épouse" (Prêche)
"Il est important d'accuser sa propre personne avant d'accuser autrui" (Prêche "Problème des banlieures, la faute à la France?)
Dans ce prêche, il enjoint de cesser d'accuser la France quant à la responsabilité sur le malaise des banlieues, et pointe plutôt la contradiction des populations musulmanes sur ce sujet.