Adolf von Harnack
« A mesure que l’histoire a marché, le dogme a toujours dévoré ses propres ancêtres » (Histoire des dogmes)
« Luther a remis la lumière de l’Evangile sur le chandelier et lui a subordonné le dogme » (Histoire des dogmes)
« Augustin a poussé jusqu’au bout le pessimisme chrétien » (Histoire des dogmes)
Bernhard Häring
« On ne peut qualifier la sexualité humaine comme quelque chose d’animal, d’étranger à l’esprit, puisqu’elle est confiée au jugement de l’esprit» (La loi du Christ, t.3)
Ernest Hello
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« L'homme médiocre pense que le christianisme est une précaution utile, dont il serait imprudent de se passer. Néanmoins il le déteste intérieurement; quelquefois aussi, il a pour lui un certain respect de convention, le même respect qu'il a pour les livres en vogue. Mais il a horreur du catholicisme: il le trouve exagéré: il aime bien mieux le protestantisme, qu'il croit modéré. Il est ami de tous les principes et de tous leurs contraires. L'homme médiocre peut avoir de l'estime pour les gens vertueux et pour les hommes de talent. Il a peur et horreur des saints et des hommes de génie; il les trouve exagérés» (L'homme)
Fabrice Hadjadj
"Le mal ne nous heurte si profondément que parce qu’il défigure un univers qui est beau. Le désordre ne nous frapperait pas si nous n’avions pas l’habitude de l’ordre. La défiguration suppose une belle figure. L’horreur ne peut être si noire que sur fond de clarté. Celui qui se révolte devant le mal et se met à douter de Dieu ne peut le faire que s’il a préalablement, au moins de manière implicite, posé un acte de foi en la bonté de la création." (Fabrice Hadjadj, cité dans Des hauts et débats, 3 février 2010)
François Houtart
(1925-2017) Prêtre altermondialiste belge, sociologue
"Jamais l’humanité n’a disposé d’autant de moyens matériels et de connaissances scientifiques, alors que jamais autant d’êtres humains n’ont souffert de la faim et de la misère" (Cité dans Recherches sociologiques et anthropologiques, 48-1, 2017)
Honorius d'Autun
« L’exil de l’homme c’est l’ignorance ; sa patrie c’est la science » (Oeuvre)
Jean-René Huguenin
(1936-1962) Jeune romancier catholique, mort à 26 ans dans un accident de la route
"La grandeur de Dieu: nous avoir donné le pouvoir de le faire souffrir ou de le faire sourire" (Journal, 15 septembre 1962)
"Tout ce qui est féminin en nous est mauvais et corrompu" (Journal, 1er mai 1956)
" "Viril" me semble être le critère de toute valeur" (Jean-René Huguenin, Journal, 3 janvier 1956)
"L'acte même de croire, c'est de demander" (Citation Jean-René Huguenin, Journal, 18 décembre 1955)
« L’enfer est comme une maison close où tous les fornicateurs gémiraient d’être impuissants» (Citation Jean-René Huguenin, Journal, 14 novembre 1956)
« Le péché travaille comme un rat» (Jean-René Huguenin, Journal, 15 novembre 1956)
« Le corps, cette petite fille prête à sucer tous les bonbons qu’on lui présente» (Jean-René Huguenin, Journal, 21 juin 1956)
Marguerite Hoppenot
(1901-2011) Grande catholique laïque, fondatrice du mouvement Sève. Elle consacra son énergie à l'évangélisation de la bourgeoisie. Elle mourut à 110 ans.
«Ce n'est pas nous qui prions Dieu. C'est Dieu qui nous prie, nous demande, nous rappelle.… Et la seule question qui vaille est celle-ci : qu'est-ce que l'amour me demande en ce moment ?» (Oeuvre)
« L’essentiel rassemble, le relatif divise. La vérité est toujours au-delà» (Marguerite Hoppenot, Œuvre, in Florilège)
Père Georges Habra
(1930-1994) prêtre melkite catholique
"On bave beaucoup aujourd'hui contre le christianisme, l'accusant de passer à côté de la vie parce qu'il insiste exclusivement sur la vie future. Nous répondons: C'est parce qu'il insiste exclusivement sur la vie future qu'il restitue au maximum sa valeur à la vie présente. C'est l' "à quoi bon?" qui tue tout" (La mort et l'au-delà)
"C'est un spécieux sophisme que de parler du "droit à la mort", car ce n'est pas nous qui nous sommes donné la vie, et nous n'avons en conséquence aucun droit de nous l'ôter" (La mort et l'au-delà)
"La persuasion qu'un mort ait été damné ne peut être que d'origine diabolique, car nous ne pouvons jamais être sûrs de la damnation de qui que ce soit" (Georges Habra, La mort et l'au-delà)
"Attribuer à la fourberie des écrits aussi candides, aussi purs, et aussi beaux que les Evangiles, ne peut être que le propre d'une âm consommée dans le mensonge et l'impudence. Comment est-il possible que la figure du Christ, d'une beauté unique et inaccessible, soit la création d'âmes hideuses?" (La mort et l'au-delà)
