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« Trois fois, j’ai failli mourir. Trois fois, Dieu m’a sauvé. Je me suis toujours senti protégé par Lui, enveloppé dans sa présence, attiré par sa lumière» (Entretien, La Vie, n°3536, Juin 2013)

"Ne pas croire, c'est déjà croire… Je n'attends rien de Dieu. Je suis plus proche d'Albert Camus que de Robert Hossein! Je crois aux hommes qui se donnent aux autres hommes plus qu'à un dieu" (Le Parisien, 07/05/2013)

Chanteuse

"Je ne crois pas au Père omnipotent des catholiques, mais en un principe créateur, une supraconscience. De même qu’il y a des hiérarchies ici-bas – le minéral, le végétal, l’animal, l’humain –, je crois qu’il y a aussi des hiérarchies dans l’au-delà, auxquelles appartiennent des êtres intermédiaires entre Dieu et nous, et qui correspondent à des paliers de l’évolution spirituelle. Lorsqu’un proche ne va pas bien ou que je ne vais pas bien, je m’adresse à ces êtres invisibles pour qu’ils nous aident à acquérir la force de supporter les malheurs inhérents à notre condition humaine" (Psychologies.com, Avril 2013)

(1946-1988) Ecrivain français, initiateur du FHAR (Front homosexuel d'action révolutionnaire)

"Je ne suis pas devenu croyant. Je suis croyant. Je me situe dans la tradition gnostique, ce mouvement des débuts de l'Eglise qui était fondé, disons, pour simplifier, sur le refus de donner une définition positive de la divinité... Je suis convaincu qu'il y a une continuité entre contestation, utopie et gnose" (Libres propos, Mai en héritage, 1988)

(1943-2017) Chanteur français

"Je ne suis pas pratiquant mais je reste croyant. Dieu, c'est mon idole. (...) Je ne crois pas en un au-delà, à une autre vie après notre disparition" (Johnny Hallyday, La Vie, janvir 2006)

"J'en suis arrivé à la conclusion que Dieu ne peut pas accomplir grand-chose pour ses créatures" (La Vie, janvier 2006)

Romancier français (1958-)

"Je croirai jamais. Je resterai toujours dans le doute" (Entretien, La Térmica, 12 juin 2017)

"Chaque fois que je vais à la messe je crois; sincèrement et totalement j'ai une révélation à chaque fois, et dès que je ressors ça retombe (...) Il y a une descente, c'est un peu comme la drogue il y a une descente" (Entretien, La Térmica, 12 juin 2017)

"Je continue de temps en temps à me faire des frissons de croyance, mais je sais que ça ne va pas durer" (Michel Houellebecq, Entretien La Térmica, 12 juin 2017)

"Le pape élimine les déviances. S’il y avait un pape musulman, la question du djihadisme serait éradiquée en 20 ans" (La Vie, 28/01/2015)

"la séduction de l’islamisme n’a rien à voir avec la politique mais avec la religion, contrairement à ce que l’on entend" (Michel Houellebecq, La Vie, 28/01/2015)

"Ce sont les djihadistes qui cherchent à provoquer l’islamophobie dans le vrai sens du terme, c’est-à-dire à provoquer de la crainte" (La Vie, 28/01/2015)

"La déclaration du pape après les attentats contre Charlie m’a consterné. Quand il dit « Si vous parlez mal de ma mère, je vous mets un coup de poing », il légitime le fait de répondre à une agression écrite par une agression physique. Je ne suis pas d’accord du tout, et j’aurais encore préféré qu’il se taise. La religion ne doit pas limiter la liberté d’expression" (La Vie, 28/01/2015)

"Aujourd’hui je ne me définis plus comme athée. Je suis devenu agnostique, le mot est plus juste" (Citation Michel Houellebecq, La Vie, 28/01/2015)

"J’ai lu le Coran pour écrire ce roman. Je l’avais simplement feuilleté auparavant. La question était aussi pour moi d’évaluer son degré de dangerosité. J’en suis ressorti plutôt rassuré. Ma lecture a abouti à des conclusions relativement optimistes" (Citation Michel Houellebecq, La Vie, 28/01/2015)

(1953-) Ecrivaine franco-canadienne

"Une des fonctions pérennes des religions a été d’aider les mâles à organiser, gérer et contrôler leurs pulsions sexuelles. Faire de la masturbation un péché et de l’adultère un crime était certes répressif, mais avait au moins le mérite de reconnaître le penchant inné des hommes pour ces comportements. A leur sujet, la société laïque demeure résolument muette et les études de genre abandonnent le terrain en décrétant obstinément que «l’un est l’autre»" (Libération, 18 août 2016)

Citations Nancy Huston.

"Nier l'existence de différences réelles entre les sexes, c'est nier entre autres la maternité, et c'est très grave. Or toutes les industries qui s'enrichissent sur la beauté des femmes - qu'il s'agisse de la mode, du cinéma, de la publicité, ou de la pornographie - nient la femme-mère" (Le Point, 23 juillet 2012)

"Si certaines femmes portent le voile en France, il ne s'agit peut-être pas que de soumission. Pour beaucoup, cela signifie le refus de se soumettre aux diktats d'une société qui a décidé de tout montrer. Si certaines femmes désirent montrer une distance par rapport à ça, je les respecte ; je ne vois pas en quoi elles sont plus opprimées que nos mannequins squelettiques, refaites de la tête aux pieds, immobiles, figées dans des positions grotesques" (Le Point, 23 juillet 2012)

"Plus elles [les femmes] sont autonomes et indépendantes, plus elles deviennent « objets ». À partir du moment où elles entrent dans le monde du travail, où elles deviennent indépendantes économiquement et personnellement, leurs dépenses en chirurgie esthétique, en produits cosmétiques explosent. Nos sociétés occidentales produisent des images aliénantes. Il y a d’un côté le discours de l’industrie de la mode, de la beauté, qui véhicule une version glacée, squelettique, figée de la féminité ; et de l’autre, celui de la pornographie, qui présente une version ronde, accueillante. Ces deux versions – aussi peu maternelles l’une que l’autre – sont reproduites par nos médias et se vendent à des millions d’exemplaires… Comment osons-nous proclamer face aux femmes qui portent le voile : « Nous sommes libres et elles sont opprimées ! »? C’est hilarant et aberrant." (Nancy Huston, Psychologies, mai 2012)

"Plus elles sont autonomes et indépendantes, plus elles deviennent « objets ». À partir du moment où elles entrent dans le monde du travail, où elles deviennent indépendantes économiquement et personnellement, leurs dépenses en chirurgie esthétique, en produits cosmétiques explosent. Nos sociétés occidentales produisent des images aliénantes. Il y a d’un côté le discours de l’industrie de la mode, de la beauté, qui véhicule une version glacée, squelettique, figée de la féminité ; et de l’autre, celui de la pornographie, qui présente une version ronde, accueillante. Ces deux versions – aussi peu maternelles l’une que l’autre – sont reproduites par nos médias et se vendent à des millions d’exemplaires… Comment osons-nous proclamer face aux femmes qui portent le voile : « Nous sommes libres et elles sont opprimées ! »? C’est hilarant et aberrant."  (Nancy Huston, Psychologies, mai 2012)