Les dix batailles les plus meurtrières du XXe siècle (La Somme, Stalingrad, Koursk...) - chiffres, témoignages

 

Sur Internet, la désinformation historique est très fréquente ; blogs, chaînes Youtube, réseaux sociaux déversent continuellement rumeurs et intox. Sans y prendre garde, on s’y noie. Plus inquiétant, certains médias traditionnels s’en font parfois le relai. Lorsque ceux-ci omettent le “fact checking”, la catastrophe éditoriale n’est pas loin. Illustration.

 

En mai 2015, France Télévisions titrait pour un reportage : “Retour sur la bataille de Berlin, la plus sanglante de la Seconde Guerre mondiale”. En réalité, c’est la bataille de Stalingrad (1942-1943) qui détient ce funeste record ; elle fut six fois plus meurtrière : 1,1 million de morts contre 195.000 morts. Désormais, tout professionnel se doit de vérifier systématiquement l’origine de ses informations afin de s’assurer qu’il ne s’agit pas de “fake news”.

 

Aussi, soyons vigilants sur les erreurs subsidiaires qui se glissent dans les contenus involontairement ; toute erreur n’est pas directement assimilable à une contre-vérité, il convient d’éviter d'alimenter la théorie du complot (épidémie numérique symétrique aux fake news).

                                                                                       

 

Un siècle sanglant

 

Le XXe siècle fut le siècle le plus meurtrier de l’Histoire ; les deux conflits mondiaux, la Guerre froide, les guerres de décolonisation et les conflits interethniques ont accumulé des dizaines de millions de morts. Le communisme et le nazisme partagent une responsabilité quasiment générique dans ce désastre. La mémoire collective retiendra sans doute les exactions commises contre les populations civiles : crimes de guerre japonais en Extrême-Orient, extermination des Juifs d’Europe, génocide arménien en Turquie, massacre des Tutsis au Rwanda, anéantissement des villes de Dresde, Hiroshima et Nagasaki, etc. Qu’en est-il pour les combattants ?

 

De l’horreur impersonnelle de Verdun jusqu’aux combats dans les ruines de Stalingrad en passant par l’offensive de la Somme, les soldats furent systématiquement confrontés à la mort de masse. Pour en prendre la mesure, revenons sur les dix batailles les plus meurtrières du XXe siècle.

 

 

1) Stalingrad (1942-1943) : 1,1 à 1,5 million de morts


2) Leningrad (1941-1944) : 1 à 1,2 million de morts


3) La Somme (1916) : 436.000 morts


4) Koursk (1943) : 310.000 morts


5) Verdun (1916) : 306.000 morts


6) Berlin (1945) : 195.000 à 225.000 morts


7) Smolensk (1941) : 175.000 à 210.000 morts


8) Moscou (1941-1942) : 160.000 à 205.000 morts


9) Okinawa (1945) : 130.000 à 165.000 morts


10) Budapest (1944-1945) : 125.000 à 135.000 morts

 


1) Bataille de Stalingrad (juillet 1942-2 février 1943) : 1,1 à 1,5 million de morts

 

La bataille de Stalingrad opposa l’URSS aux forces de l’Axe (Allemands, Roumains, Italiens…) en plein coeur du territoire russe, sur les rives de la Volga ; ce fut la plus grande bataille de la Seconde Guerre mondiale. Surnommé la “guerre des rats” par les Allemands, l’affrontement se traduisit par une lutte acharnée bâtiment par bâtiment ; la bataille vit la première utilisation massive de snipers. Considéré comme l’un des tournants majeurs du deuxième conflit mondial, les Soviétiques l’emportèrent malgré des pertes immenses. Staline avait ordonné : “Plus un seul pas en arrière”. Tchouikov, chef de la 62e armée soviétique en charge de la défense la ville, affirma : “ Le temps, c’est du sang” (in Histoire & Civilisation. Le siècle des Guerres mondiales).

 

Peu avant l’offensive, Hitler déclara à son ministre de la Propagande, Joseph Goebbels : “Il faut raser la ville ; c’est psychologiquement et militairement nécessaire. Stalingrad tombera en huit jours” (cité dans Boris Laurent, La guerre totale à l’Est). 80% de l’habitat sera détruit, mais les panzers s’enliseront dans les ruines de la ville. Début 1943, la 6eme Armée de Paulus est encerclée par sept armées soviétiques ; elle végète alors dans une poche de 60 km de large : 275.000 hommes sont pris au piège. Un officier de la 24e Panzerdivision rapporta :

 

“Nous nous sommes battus à coups de mortier, de grenades, de fusils, de baïonnettes, pour la possession d’une seule maison (…) D’étage en étage, des visages noirs de suie. Nous nous bombardions avec des grenades au milieu des explosions, des nuages de poussière et de fumée…” (in John Keegan, La Deuxième Guerre mondiale).

 

Nicolas Bernard, spécialiste de la Deuxième Guerre mondiale, considère que la prise de Stalingrad n’aurait, de toute façon, pas été décisive :

 

“Cela aurait - tout au plus - permis à la 6e armée de constituer un glacis défensif plus solide entre Don et Volga (…) L’essentiel - l’or noir caucasien - serait resté possession soviétique, et la victoire de l’Armée rouge simplement retardée” (in Nicolas Bernard, La guerre germano-soviétique, 1941-1943).

 

 

2) Siège de Leningrad (8 septembre 1941-27 janvier 1944) : 1 à 1,2 million de morts

 

La ville fut prise en tenaille par les Finlandais au nord et les Allemands au sud ; le siège dura 870 jours. Durant le premier hiver, la famine tua près de 630.000 personnes. Les Allemands disposaient de canons tirant des obus de 1 tonne, 1,5 tonne, et 7 tonnes. La pénurie de vivres entraîna des actes de cannibalisme ; 2.000 personnes furent ainsi arrêtées pour ce motif. Le savon, la vaseline et la colle devinrent des produits alimentaires. Lorsqu’il était gelé, le lac Ladoga - jouxtant la ville -, fut utilisé  comme voie de ravitaillement par les Russes qui la surnommèrent “la route de la vie”.

 

Andreï Jdanov, proche conseiller de Staline et chef du parti communiste de Leningrad, exhortait systématiquement ses généraux à repousser les assiégeants :

 

“Nous devons attaquer ! Faire sauter le couloir de Schlüsseburg, établir la jonction avec le Front de Volhov !” (in Paul Carell, Opération Terre brûlée)

 

L’étreinte exercée par les Allemands était telle que le dégagement fut tardif. Un survivant témoigna : “La canonnade proche se fait entendre. Il y a parfois des explosions tout près. Ensuite elles s’éloignent. On dirait que quelqu’un marche dans la ville et frappe les toits de son bâton. La mort nous engourdit de son souffle glacial (…) Il y a beaucoup de choses dont je ne me souviens pas car je perds souvent conscience à cause de la faim. Mon oncle Constantin Constantinovitch a été le premier à mourir dans notre appartement“ (Ilya Glazounov, Le blocus de Leningrad).

 

Selon l’historien britannique Antony Beevor, Hitler décida sciemment de ne pas occuper la ville, avec cet objectif en tête : laisser la population mourir de faim et de maladie.

 


3) Bataille de La Somme (1er juillet-18 novembre 1916) : 436.000 morts

 

Ce fut la bataille la plus meurtrière de la Première Guerre mondiale. Au soir du 1er juillet 1916, les Britanniques déplorèrent 20.000 tués pour un gain de… 7,8 km². C’est sur ce théâtre que le char de combat fit son apparition. La bataille opposa 4 millions de combattants sur près de 5 mois. Au total, 200 000 Britanniques, 170 000 Allemands et 66 000 Français périrent sans obtenir de victoire décisive. Après cette hécatombe, les Allemands se replièrent sur la ligne Hindenburg. Le caporal H. Diffey, du 15e Bataillon Royal Welsh Fusiliers, rapporta :

 

“On reçut l’ordre de ne pas s’arrêter pour aider un camarade blessé. Cela faisait des cibles trop faciles pour les mitrailleurs ennemis, et personne n’atteignait l’objectif. Nul ne savait ce qui arrivait ou ce qui était supposé arriver.” (Anthony Livesey, Atlas de la Première Guerre mondiale)

 

L’historien Pierre Miquel affirme que La Somme fut une impasse pour les deux camps : “Le champ de bataille de la Somme compte le record des disparus enlisés dans les trous d’obus. Les pertes des assaillants sont lourdes, et faibles leurs gains de territoire (…) La preuve est faite, de part et d’autre, qu’aucune offensive ne peut conduire à la fin de la guerre” (Pierre Miquel, 1914-1918 Hommage aux poilus et à la France en guerre)

 

 

4) Bataille de Koursk (5 juillet-23 août 1943) : 310.000 morts

 

L’ultime offensive hitlérienne à l’est. 3 millions d’hommes, 8.000 chars et 5.000 avions sont lancés dans la bataille ; c’est la plus grande bataille de matériel de l’Histoire. La Wechmacht est au maximum de sa puissance. Les Soviétiques, retranchés derrière un puissant réseau fortifié de 10.000 km, ont enfoui plus d’un million de mines, ce qui freine considérablement l’avancée allemande. En outre, la “maskirovka” ou l’art du camouflage, induit en erreur les Allemands sur les plans véritables des Russes. L’Armée rouge comptera 254.000 tués. Contrairement à une idée reçue, les Allemands ont frôlé la victoire.

 

Nicolas Pontic, spécialiste en histoire militaire, juge que l’Armée rouge avait accompli à Koursk une formidable mutation :

 

“Dans la défense comme dans l’attaque, la bataille du saillant représente peut-être la première opération de guerre moderne de l’Armée rouge. Malgré des lacunes au niveau du matériel et des systèmes d’armes, les stratèges soviétiques comprennent enfin le maniement et l’avantage des armées combinées (comprenant des unités qui se soutiennent mutuellement : artillerie, infanterie, blindés, aviation…).” (in Nicolas Pontic, Koursk. Staline défie Hitler)

 


5) Bataille de Verdun (21 février-16 décembre 1916) : 306.000 morts

 

La bataille de Verdun fut la plus meurtrière de la Première Guerre mondiale, après l’offensive de la Somme. En 300 jours, elle fit 300.000 morts ; statistiquement, 543 Français et 477 Allemands mouraient chaque jour. Plus des deux tiers de l’armée française combattra à un moment ou un autre à Verdun. Entre 50 et 60 millions d’obus furent tirés. Après la bataille, 40% des morts français ne purent être restitués à leur famille faute de restes identifiables. Verdun fut, considère-t-on, la première bataille aérienne de l’Histoire. Pétain laissa un portrait poignant des soldats revenant du front :

 

“Leur regard, insaisissable, semblait figé par une vision d’épouvante ; leur démarche et leurs attitudes trahissaient l’accablement le plus complet.” (Yves Buffetaut, Atlas De La Première Guerre Mondiale).

 

Certains développèrent de graves troubles psychiatriques post-traumatiques ; ce sera le syndrome de… l’obusite.

Alain Denizot, spécialiste de la Grande Guerre, évoque la singularité mémorielle entourant Verdun :

 

“Par sa durée, son horreur, la bataille de Verdun devient un mythe, le symbole de la Grande Guerre, une entité. Même si la Somme cause plus de pertes, seul “l’enfer de Verdun” reste dans les mémoires, aucune autre bataille n’a d’expression similaire” (in Malcom Brown, Verdun 1916, Tempus, 1999).

 

 

6) Bataille de Berlin (15 avril-2 mai 1945) : 195.000 à 225.000 morts

 

Après quatre années de guerre, l’Armée rouge atteint enfin les faubourgs de la capitale allemande, assoiffée de vengeance ; les maréchaux Joukov et Koniev, mis en concurrence par Staline, déploient plusieurs dizaines de milliers de pièces d’artillerie aux abords de la cité expirante.

 

La défense de la ville, assurée en partie par les débris de la IXe armée et la Volkssturm (milice populaire formée de jeunes adolescents et vieillards), est précaire. Une fois la ville investie, 110.000 berlinoises seront violées. Hitler se suicida dans son bunker le 30 avril ; obsédé jusqu’à la fin par les Juifs, le Führer légua un testament politique dans lequel il écrivit :

 

“Résistez sans pitié à l’empoisonneur mondial de tous les peuples, la juiverie internationale.” (cité dans World War II : A New History, ed. 2009).


Jean Lopez, éminent spécialiste du deuxième conflit mondial, avance qu’au point de vue tactique les Soviétiques surpassèrent à Berlin les Allemands à Stalingrad : “la synergie infanterie-artillerie-génie a bien fonctionné, permettant la prise d’assaut de 300 blocs d’immeubles en moins d’une semaine, performance dont Paulus est resté loin à Stalingrad.” (in Jean Lopez, Berlin, ed. 2009).

 

 

7) Bataille de Smolensk (10 juillet-septembre 1941) : 175.000 à 210.000 morts

 

Conformément au plan Barbarossa, l’Armée allemande fonça vers Smolensk, dernier verrou défensif avant Moscou. L’objectif du groupe d’armée Centre consistait à isoler la ville. Staline somma Timochenko de lancer une vaste contre-offensive pour désorganiser les arrières allemands ; la nette supériorité tactique de la Wechmacht l’en empêcha. Seule la fougue des généraux allemands Guderian et Hoth, obnubilés par la prise de la capitale russe, laissa s’enfuir de nombreuses unités ennemies.

 

310.000 soldats soviétiques seront capturés ainsi que 3.200 chars ; à cette époque, l’industrie russe produit 1.000 chars par mois. Les Allemands sont vainqueurs, mais épuisés. Détail notable : l’apparition sur le champ de bataille d’un nouveau lance-roquettes mobile côté russe, baptisé “Katioucha” ; en raison de son bruit strident, les Allemands le surnomment “orgue de Staline”.

 


8) Bataille de Moscou (2 octobre 1941-janvier 1942) : 160 000 à 205 000 morts

 

Baptisée opération “Typhon”, l’offensive sur Moscou fut le premier grand revers de la Wechmacht à l’Est. La saison choisie était la pire qui soit : l’automne. Les pluies diluviennes transformèrent rapidement le sol en torrents de boue. Enfin, l’hiver glacial s’installa durablement et les températures chutèrent entre 30 et 40 degrés sous zéro. L’élan des Germains fut stoppé net. Ne disposant d’aucuns vêtements chauds, les soldats allemands endurèrent 110.000 cas de gelure ; on enregistrera 14.500 amputations ! Cependant, par une audacieuse manoeuvre d’enveloppement, les forces de l’Axe capturèrent près d’un demi-million de soldats à Viazma et Briansk.

 

La porte de Moscou semblait s’ouvrir ; pourtant, l’appel inopiné sous les drapeaux de 100.000 Moscovites et la contre-offensive énergique de Joukov annihilèrent définitivement le scénario de l’envahisseur. La Wechmacht resta bloquée à seulement 17 km de Moscou, avant de refluer vers l’ouest. Contrairement aux espérances de Staline, Joukov ne parvint pas à détruire les armées allemandes les plus avancées.

 

Yves Buffetaut, historien spécialiste des deux guerres mondiales, considère que “les racines de l’effondrement du IIIe Reich se trouvent dans la bataille de Moscou, au-delà même du bilan matériel des combats. Moscou est le grand tournant pour l’Allemagne. C’est la fin de la Blitzkrieg.” (in Yves Buffetaut, Moscou 1941, ed. 2015).

 

 

9) Bataille d’Okinawa (1er avril-22 juin 1945) : 130.000 à 165.000 morts

 

Surnommée “pluie de fer” au Japon et “typhon d’acier” aux États-Unis, c’est la plus importante opération alliée dans le Pacifique. 500.000 soldats américains et britanniques y participèrent (pilotes, marins, etc.). Les pilotes kamikazes japonais, transformés en bombes humaines, effectuèrent plus de 1.800 raids meurtriers contre la flotte alliée - 20 navires seront coulés, et 217 autres endommagés. Sur l’île principale, les Nippons fanatisés se retranchèrent dans les grottes et utilisèrent les moindres accidents de terrain pour opposer une résistance farouche.

 

L’US Strategic Bombing Survey, assigné après la guerre à analyser les différents types d’attaques contre les navires américains, souligna que “l’avion suicide était de loin l’arme la plus efficace inventée par les Japonais contre les vaisseaux de surface. Alors qu’ils n’ont été utilisés que sur une période de dix mois, au cours d’une guerre qui en a duré 44, les avions-suicides ont été responsables de 48,1% de tous les dégâts infligés à des vaisseaux de guerre américains, et de 21,3% des navires coulés pendant la guerre.” (in L’Histoire, Asie-Pacifique, l’autre guerre mondiale, 1931-1945, 2015).

 


10) Bataille de Budapest (28 octobre 1944-13 février 1945) : 125.000 à 135.000 morts

 

Après leur terrible revers à Debrecen (Hongrie orientale), les forces soviétiques reprirent péniblement leur course en avant vers Budapest. Une fois la ville encerclée, près de 100.000 soldats Allemands et Hongrois - ainsi que 800.000 civils -, furent pris au piège entre ses murs. Hitler envoya le 4e PanzerKorps SS pour les délivrer ; ce fut un échec. 48.000 assiégés tentèrent alors une sortie. Seuls 785 d’entre eux parvinrent à atteindre les lignes allemandes. Ce sera l’un des sièges les plus âpres de la guerre. Fait insolite : un lion s’échappera du zoo dévasté et s’abritera plusieurs semaines dans les tunnels du métro.

 

 

Chiffres divers 

 


- À Verdun, entre 50 et 60 millions d’obus furent tirés.

- Bataille de Koursk : la plus grande bataille de matériel de l’Histoire engagea 3 millions d’hommes, 8.000 chars et 5.000 avions.       
 
- À Leningrad, le nombre de morts civils dépassa le nombre de militaires Américains, Britanniques et Français tués pendant la totalité de la guerre.

- Les avions-suicides japonais ont été responsables de 48,1% de tous les dégâts infligés à des vaisseaux de guerre américains, et de 21,3% des navires coulés pendant la deuxième guerre mondiale.

- Bataille de la Somme : au soir du 1er juillet, premier jour de l’offensive, les Britanniques déplorent 20.000 tués ; c’est le jour le plus meurtrier de l’histoire du Royaume-Uni.


Jérémie Dardy

 

Pour aller plus loin

 

Forum "Le monde en guerre"

 

 


Bibliographie 

 

1) Bataille de Stalingrad (1942-1943)

Lee Baker, The Second World War on the Eastern Front, Routledge, 2009

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Nicolas Bernard, La guerre germano-soviétique, 1941-1943, Tallandier, 2013

William Craig, Enemy at the Gates - The Battle for Stalingrad, Reader’s Digest Press, 1973

Walter S. Dunn, Stalin’s Key to Victory, The Rebirth of the Red Army in WWII, Stackpole Books, 2007

Vassili Grossman, Carnets de guerre : De Moscou à Berlin, 1941-1945, Le Livre de Poche, 2005

John Keegan, La Deuxième Guerre mondiale, Tempus, 1989

Jean Lopez, Stalingrad - la Bataille au Bord du Gouffre, Economica, 2008

Jean-François Muracciole, Guillaume Piketty, Encyclopédie De La Seconde Guerre Mondiale, Robert Laffont, 2015

Pierre Royer, Dico atlas de la 2de Guerre mondiale - 1939-1945, Belin, 2014

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Vassili Zaitsev, Notes of a Russian Sniper : Vassili Zaitsev and the Battle of Stalingrad, Frontline Books, 2016

Magazine Guerres et Batailles, La bataille de Stalingrad, janvier 2017

Revue - Histoire & Civilisation. Hors série 1. le siècle des Guerres mondiales - Histoire internationale - 01/01/2016


2) Siège de Leningrad (1941-1944)

Nicolas Bernard, La guerre germano-soviétique, 1941-1943, Tallandier, 2013

Antony Beevor, La Seconde Guerre mondiale, Le Livre de Poche, 2012

David M. Glantz, Barbarossa, Hitler’s Invasion of Russia 1941, Tempus, 2001

Ilya Glazounov, Le blocus de Leningrad - Souvenirs d’enfance (1941-1944), Economica, 2013

Jean Mabire, Division Nordland : Dans l'Hiver glacé, devant Leningrad, 1997

Jean-François Muracciole, Guillaume Piketty, Encyclopédie De La Seconde Guerre Mondiale, Robert Laffont, 2015

Brian Moynahan, Leningrad : Siege and Symphony: The Story of the Great City Terrorized by Stalin, Starved by Hitler, Immortalized by Shostakovich, Grove Press, 2015

Alexis Peri, The War Within: Diaries from the Siege of Leningrad, Harvard University Press, 2017

Anna Reid, Leningrad : The Epic Siege of World War II, 1941-1944, Walker Books, 2012

Pierre Vallaud, L’Étau : le siège de Leningrad, Fayard, 2011


3) Bataille de La Somme (1916)

Alan Axelrod, The Battle of the Somme, Lyons Press, 2016

Marjolaine Boutet, La Bataille de la Somme, L'hécatombe oubliée, Tallandier, 2016

Yves Buffetaut, Atlas De La Première Guerre Mondiale - La Chute Des Empires Européens, Editions Autrement, 2014

François Cochet, Rémy Porte, Dictionnaire de la Grande Guerre 1914-1918, Bouquins, 2008

Alain Denizot, La bataille de la Somme, Tempus Perrin, 2006

Peter Hart, The Somme : The Darkest Hour on the Western Front, Pegasus Books, 2010

Anthony Livesey, Atlas de la Première Guerre mondiale, Éditions Autrement, 1996

Pierre Miquel, 1914-1918 Hommage aux poilus et à la France en guerre, Michel Lafon, 2004

Pierre Royer, Dico atlas de la Grande Guerre - Chronologie de la Première Guerre mondiale, 1914-1918, Atlas, 2013


4) Bataille de Koursk (1943)

Nicolas Bernard, La guerre germano-soviétique, 1943-1945, Tallandier, 2013

Walter S. Dunn, Stalin’s Key to Victory, The Rebirth of the Red Army in WWII, Stackpole Books, 2007

David M. Glantz, The Battle of Kursk, University Press of Kansas, 1999

Vassili Grossman, Carnets de guerre : De Moscou à Berlin, 1941-1945, Le Livre de Poche, 2005

John Keegan, La Deuxième Guerre mondiale, Tempus, 1989

Boris Laurent, La guerre totale à l’Est, Nouvelles perspectives sur la guerre germano-soviétique - 1941-1945, Nouveau Monde éditions, 2014

Jean Lopez, Koursk, Les Quarante jours quit ont ruiné la Wechmacht, Economica, 2008

Jean-François Muracciole, Guillaume Piketty, Encyclopédie De La Seconde Guerre Mondiale, Robert Laffont, 2015

Nicolas Pontic, Koursk. Staline défie Hitler - 5 juillet - 23 août 1943, Tallandier,  2015

Philippe Richardot, Hitler face à Staline - Le front de l’Est 1941-1945, Belin, 2013

Dennis E. Showalter, Armor and Blood : The Battle of Kursk, The Turning Point of World War II, Random House, 2013


5) Bataille de Verdun (1916)

Yves Buffetaut, Atlas De La Première Guerre Mondiale - La Chute Des Empires Européens, Editions Autrement, 2014

Edith Desrousseaux de Medrano, Dans la bataille : Verdun 1916, Editions Jean-Michel Place, 2016

Paul Jankowski, Verdun : The Longest Battle of the Great War, Gallimard, 2013

Alexandre Lafon, La France de la Première Guerre mondiale, Arman Colin, 2016

Pierre Miquel, 1914-1918 Hommage aux poilus et à la France en guerre, Michel Lafon, 2004

Romain Parmentier, La bataille de Verdun : 1916, les Poilus dans l’enfer des tranchées, 50 Minutes, 2013

Philippe Pétain, La bataille de Verdun, Perrin, 2015 - Première édition : 1929

Antoine Prost, Gerd Krumeich, Verdun : 1916,  Tallandier, 2015

Pierre Royer, Dico atlas de la Grande Guerre - Chronologie de la Première Guerre mondiale, 1914-1918, Atlas, 2013

Jean-Paul Viart, Verdun, Larousse, 2016

Revue - Histoire & Civilisation. Hors série 1. le siècle des Guerres mondiales - Histoire internationale - 01/01/2016


6) Bataille de Berlin (1945)

Karl Bahm, Berlin 1945: The Final Reckoning : The Last Battle, Pen & Sword Books Ltd, 2001

Antony Beevor, La Chute de Berlin, Editions de Fallois, 2004

Georges Bernage, Berlin 1945, Heimdal, 2004

Nicolas Bernard, La guerre germano-soviétique, 1943-1945, Tallandier, 2013

Vassili Grossman, Carnets de guerre : De Moscou à Berlin, 1941-1945, Le Livre de Poche, 2005

John Keegan, La Deuxième Guerre mondiale, Tempus, 1989

Ian Kershaw, The End : The Defiance and Destruction of Hitler's Germany, 1944-1945, Penguin Press, 1994

Tony Le Tissier, The battle of Berlin 1945, Adlard and son Ltd, 1988

Jean Lopez, Berlin, Economica, 2009

Evan Mawdsley, World War II: A New History, Cambridge University Press, 2009

Jean-François Muracciole, Guillaume Piketty, Encyclopédie De La Seconde Guerre Mondiale, Robert Laffont, 2015

Philippe Richardot, Hitler face à Staline - Le front de l’Est 1941-1945, Belin, 2013

Geoffrey Roberts, Les guerres de Staline, De la Guerre Mondiale à la Guerre froide : 1939 - 1953, Delga, 2014

Cornelius Ryan, La Dernière bataille : 2 mai 1945, la chute de Berlin, Tallandier, 1995

Pierre Vallaud, La Seconde Guerre Mondiale, Tome 4 - A l'assaut de l'Europe, 1944-1945, Acropole, 2002

Vassili Tchouïkov, Berlin 1945 : De Stalingrad à Berlin, Laville Editions, 1968

7) Bataille de Smolensk (1941)

Nicolas Bernard, La guerre germano-soviétique, 1941-1943, Tallandier, 2013

David M. Glantz, Barbarossa Derailed : The Battle for Smolensk 10 July-10 September 1941 - Volume 2 : The German Offensives on the Flanks and the Third Soviet Counteroffensive, 25 August-10 September 1941, Helion and Company, 2010

John Keegan, La Deuxième Guerre mondiale, Tempus, 1989

Robert Kirchubel, Atlas of the Eastern Front : 1941-45, Osprey Publishing, 2016

Boris Laurent, La guerre totale à l’Est, Nouvelles perspectives sur la guerre germano-soviétique - 1941-1945, Nouveau Monde éditions, 2014

Michael Olive, Robert Edwards, Operation Barbarossa and the Eastern Front 1941, Pen & Sword Military, 2012

Philippe Richardot, Hitler face à Staline - Le front de l’Est 1941-1945, Belin, 2013


8) Bataille de Moscou (1941-1942)

Antony Beevor, La Seconde Guerre mondiale, Le Livre de Poche, 2012

Nicolas Bernard, La guerre germano-soviétique, 1941-1943, Tallandier, 2013

Yves Buffetaut, Moscou 1941, Ysec Editions, 2015

Paul Carell, Hitler’s War On Russia AKA Hitler Moves East, Aberdeen Books ,2009

Jean-François Muracciole, Guillaume Piketty, Encyclopédie De La Seconde Guerre Mondiale, Robert Laffont, 2015

Andrew Nagorski, La bataille de Moscou, Perrin, 2011

Janusz Piekalkiewicz, Moscow 1941: The Frozen Offensive, Arms & Armour P, 1985

Philippe Richardot, Hitler face à Staline - Le front de l’Est 1941-1945, Belin, 2013

9) Bataille d’Okinawa (1945)

Antony Beevor, La Seconde Guerre mondiale, Le Livre de Poche, 2012

Nicolas Bernard, La Guerre du Pacifique, Tallandier, 2016

John Costello, La guerre du Pacifique, Des origines à Hiroshima, Pygmalion, 1981

George Feifer, Battle of Okinawa: The Blood And The Bomb, Lyons Press, 2011

John Keegan, La Deuxième Guerre mondiale, Tempus, 1989

Robert Leckie, Okinawa : The Last Battle of World War II, Penguin Books, 1996

Daniel Marston, The Pacific War Companion, From Pearl Harbor to Hiroshima, Oxford, Osprey, 2005

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