Alain Finkielkraut
"Le croyant sait qu'il croit, l'athée croit qu'il sait" (KTO, 06/03/2006)
"Je crois que je sais qu'il n'y a rien" (KTO, 06/03/2006)
"A l'homme fervent qui croit ou bien - pour parler un langage plus juif - qui se tient devant Dieu, je n'ai rien d'autre à opposer que ma mélancolie" (Citation Alain Finkielkraut, KTO, 06/03/2006)
« L’amour sans sagesse de l’amour, ça donne le pape François» (Citation Alain Finkielkraut, Ce soir ou jamais, 18/10/2013)
«Le judaïsme ne table pas sur l’amour» (Alain Finkielkraut, Akadem, novembre 2013)
« L’athée musulman est quand-même pour le moment une denrée assez rare» (Citation Alain Finkielkraut, Répliques, France Culture, 01/06/2013)
« Les grands de la Torah : quand ils s’expriment sur quelque sujet que ce soit, on est atterré ! Il arrive que l’on soit atterré…» (Alain Finkielkraut, Akadem, novembre 2013)
« Les juifs n’ont jamais été très favorables à la conversion, nous le savons. (...) Il y a une dimension ethnique dans le judaïsme» (Alain Finkielkraut, Akadem, novembre 2013)
"On dit que le voile protège la pudeur, alors qu'il réduit pornographiquement les relations entre les sexes au désir, et le désir lui-même à une pulsion bête et violente. En cachant la chevelure que nul homme, hormis l'époux, ne saurait voir, ce bout de tissu signifie aux femmes que leur présence est obscène, que tout en elles et sur elles renvoie à leur anatomie et qu'elles constituent, de ce fait, un trouble potentiel à l'ordre public. Le contraire du panérotisme galant: le pansexualisme oppressant" (Citation Alain Finkielkraut, L'identité malheureuse)
"Certes je suis heureux que la France ne soit plus la fille aînée de l’Eglise, que les Lumières aient vaincu l’alliance du trône et de l’autel. Mais en même temps la culture a une dette envers la religion, une dette qu’elle se doit d’acquitter, et en France il s’agit de la religion catholique. On est émerveillé par ce que le sentiment religieux a su, dans ce pays, créer de beauté" (RCJ, 22 sept. 2013)
"Je suis inquiet que les trois religions du Livre ne puissent pas vraiment dialoguer. Il y a un contentieux entre Juifs et Chrétiens, mais il y a la Bible, les catholiques ne doutent pas de la réalité de l’Ancien Testament et le dialogue existe. Le problème, avec l’Islam, c’est qu’il estime que les Juifs et les Chrétiens ont falsifié leurs Écritures, donc que ce sont des menteurs. Dès lors, le dialogue religieux me paraît difficile" (Citation Alain Finkielkraut, 2 mars 2015, hôtel du Sénat)
"Le progressisme se réduit à la baise généralisée. Il faut que les curés puissent baiser, il faut que des femmes elles-mêmes mariées puissent être ordonnées prêtres, il faut que le pape soit lui-même le représentant de commerce du préservatif, et tout ira pour le mieux dans le monde. Vacuité, vanité, nullité de ce progressisme-là" (RCJ, 2005)
"Les islamologues, les sociologues, ce sont autant de baratinologues qui veulent nous faire vivre dans la méconnaissance de ce qui est" (BFM, 27 novembre 2006)
"Ce lien de l’islam et de la violence il est visible" (BFM, 27 novembre 2006)
"Ces musulmans modérés semblent parfois n’ouvrir la bouche que pour condamner tout amalgame" (BFM, 27 novembre 2006)
"Le coran est un livre de guerre ; il y a même dans l’Ancien Testament des récits de guerre mais il n’y a pas d’impératif de guerre comme dans le coran" (BFM, 27 novembre 2006)
"Je pense que la séquestration des femmes rend fou, et donne à la virilité une tonalité particulièrement brutale" (BFM, 27 novembre 2006)
Caroline Fourest
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« Je considère la religion comme le chaînon manquant entre la spiritualité et l’intégrisme» (Libres de le dire)
« La "bonne nouvelle" n’est autre qu’un droit d’inventaire entre ce que l’on veut garder de la Bible et ce que l’on veut abroger» (Libres de le dire)
« Ce n’est pas le Coran qui commet des attentats directement, ce sont des hommes qui choisissent de tuer d’autres hommes au nom du Coran» (Libres de le dire)
« Si l’islam n’a pas le monopole de la violence, il est le seul à bénéficier d’un stock de bombes humaines» (Tirs croisés)
« Au risque de décevoir ceux qui voudraient croire à une barbarie propre à l’islam, le Coran n’est pour rien dans le retard démocratique et séculier des pays musulmans» (Tirs croisés) -
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« Aucun pays du monde musulman censé incarner le camp du Sud et des damnés de la terre ne serait capable d’élire un Barack Obama » (Le Monde, 21/11/2008)
Eric Fassin
«Aujourd’hui, l’homosexualité n’a plus droit de cité au sein de l’Église. C’est même en France un exemple, sans doute unique, d’institution revendiquant officiellement une politique de discrimination à l’encontre des homosexuels» (Mediapart, 15 août 2012)
Jean Flori
(Médiéviste, directeur de recherche au CNRS)
"Dans le christianisme latin, la valorisation puis la sacralisation de la guerre ont eu lieu lentement et en totale contradiction avec le pacifisme radical de Jésus et des premiers chrétiens. Dans l’islam, en revanche, la guerre est naturelle dès l’origine, le Prophète étant à la fois chef d’État et chef de guerre" (La vie, 01 juillet 2015)
"le djihad avait pour but de « dilater » les territoires musulmans à partir des Lieux saints initiaux, à savoir La Mecque, Médine et Jérusalem. C’est une guerre de conquête. La croisade, elle, intervient au XIe siècle, alors que l’Occident chrétien est assiégé. C’est une entreprise de reconquête de Jérusalem, premier des Lieux saints de la chrétienté, à une époque où le pèlerinage a pris une dimension importante dans la spiritualité chrétienne latine" (Citation Jean Flori, La vie, 01 juillet 2015)
"Dans l’Ancien Testament, Israël est une théocratie. L’Éternel dirige son peuple par les prophètes. S’il ordonne la guerre, le peuple obéit. Jésus, pacifiste et universaliste, abolit cette notion. Quand Constantin se convertit au christianisme, vers 311, et favorise l’Église alors persécutée, les chrétiens voient en lui un sauveur. Au Ve siècle, ils sont prêts à combattre pour défendre l’Empire romain. À la même période, saint Augustin, constatant qu’aucun prophète ne justifie ce combat, pose les rudiments d’une nouvelle notion : la guerre « juste », concession au pouvoir civil impérial. Est « juste » une guerre entreprise sans haine ni intérêt personnel pour protéger les victimes des méchants, châtier ceux-ci, reprendre biens ou terres spoliés, etc. Cette nouvelle notion n’existe que dans les nations ou États laïques. Les sociétés théocratiques n’en ont nul besoin. C’est le cas dans l’islam, surtout sunnite" (Jean Flori, La vie, 01 juillet 2015)
Jean-François Froger
(1941-) Exégète, anthropologue
"La plupart des philosophes nient l'existence de Dieu, ne se posent même plus la question" (Introduction sur la nature humaine)
Jean-Pierre Filiu
Universitaire Français, spécialiste de l'islam. (1961-)
"Daech, le bien mal-nommé «Etat islamique» (EI), conteste les frontières tracées à cette époque, mais il ne faut pas tomber dans son piège et résumer son action à une remise en question de frontières coloniales. Ces frontières ont acquis avec le temps une légitimité. Elles sont aussi artificielles que n’importe quelles autres. Elles délimitent l’espace dans lequel entend s’exercer la volonté d’un peuple à l’autodétermination. Et si elles sont illégitimes aujourd’hui, ce n’est plus à cause de la colonisation, mais parce que le droit de ces peuples y a été frustré. Ce qui les menace, c’est l’action de l’armée égyptienne dans le Sinaï, la militarisation à outrance du conflit au Yémen, le refus de Bachar al-Assad de faire la moindre concession…" (Libération, 18 septembre 2015)
"Les paroles de Daech sont pourtant rarement suivies d’actes. C’est avant tout une organisation dirigée par des Irakiens, et lorsqu’on passe la frontière syrienne, les règles ne sont plus les mêmes. Les objectifs sont irakiens, le commandement aussi. C’est une des raisons pour lesquelles Daech doit recruter des Occidentaux, surtout des Européens. Sinon en Syrie, ils seraient d’abord considérés comme une force d’occupation" (Libération, 18 septembre 2015)
Luc Ferry
« Le christianisme a apporté déjà plus que toutes les autres visions du monde. Mais ce qu’il a à apporter est pour demain. Je pense, par exemple, à la parabole des talents : ce moment d’invention de la morale moderne, dans ce qu’elle a de plus beau, nous le devons au chritsianisme. C’est avec elle qu’on passe de l’idée aristocratique (…) à l’idée "démocratique" qui tient que la dignité ne dépend pas des talents naturels hérités» (Quel devenir pour le christianisme)
Marc Ferro
"Certes, la nature est inégalitaire, mais pour les chrétiens, tous les hommes sont égaux en dignité. Ainsi apparaît l'idée des droits de l'homme" (Le ressentiment dans l'histoire)
Oriana Fallaci
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« Les fils d’Allah se multiplient comme des rats» (La Rage et l’Orgueil)
Oskar Freysinger
(1960-) Intellectuel et homme politique Suisse anti-musulman
"La Russie a le courage de s’opposer à la Némésis yankee. Elle a retrouvé des valeurs, des couleurs, retrouvé la foi ; malgré les difficultés, elle est vivante ! Les USA ne sont plus qu’un propagateur de mort et de destruction" (Blog Oskar Freysinger, 27 novembre 2015)